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14/07/2012

Faut rigoler pour empêcher le ciel de tomber ! VI

 

La citation n’est pas récente, elle ne serait pas de l’oncologue brésilien Drauzilio Varella, qui ne serait pas non plus prix Nobel de  médecine… Il n’est pas facile de vérifier ce qui courre sur la toile.[1] Par contre, ça ne m'étonnerait pas que l’information soit véridique :

 

« Dans le monde actuel, nous investissons cinq fois plus d’argent en médicaments pour la virilité masculine et en silicone pour les seins de femmes que pour la guérison de la maladie d’Alzheimer. »

 

« Dans quelques années, nous aurons des vieilles avec de gros seins et des vieux à la verge dure ; mais aucun d’entre eux ne se rappellera à quoi ça sert … »

 

Oui, mieux vaut en rire que d’en pleurer, mais c’est tout fait à l’image de notre monde moderne. Est-ce que d’en rire suffira à éviter le ciel de tomber ?

Pierre Otchick.

Le Vème tome de son journal, avec la photo de ce brave médecin sur :

 

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 



[1] Merci Tierrick Tillet

 

11/07/2012

Dans la tête d’une nouvelle élue

Rue89 a interviewé Luce Pane, nouvelle députée socialiste de Seine Maritime. Ancienne éducatrice spécialisée, elle nous livre ses impressions avec une naïveté bien sympathique. Je vous laisse apprécier.

«  (…) Après la séance, mes proches me disent combien ils sont surpris de voir que des tas de députés ne se tiennent pas bien. C’est un peu choquant. Dans nos assemblées de province, ce n’est pas le bazar comme ça. On ne s’invective pas. On le sait, que nos adversaires ne sont pas d’accord. Ce n’est pas la peine de brailler. Tout se passe comme si ce lieu mythique déchaînait les élus, comme si l’éloignement de leur base autorisait tout. On ne devrait pas se mettre à ce niveau-là. Bon, peut-être que dans cinq ans, je serai la dernière des dernières. »

Bureau : «  (…) Autour de moi, j’entends des collègues mécontents. Il y a un côté très infantile par moments chez certains. Comme si les signes extérieurs de la fonction donnaient du pouvoir supplémentaire.  (…) Je veux que mes électeurs voient que je suis toujours la même personne. Et je veux qu’ils m’aident à le rester, à ne pas avoir je ne sais quel orgueil qui se développe... »

(…) Le personnel de l’Assemblée est vraiment serviable. Ils ont un devoir de neutralité, mais on les sent très chaleureux. Ils me disent “il y a beaucoup de femmes, c’est bien” ou “vous avez mis des couleurs vives, ça fait plaisir”. Je suis très heureuse. »

On partage son bonheur et on lui souhaite de ne pas  changer !

Ces lignes invitent à une limitation du nombre des mandats. Qu’ils s’en aillent tous ! Pas vrai ?

Pierre Otchick votre E.T. qui trouve de temps en temps des terriennes bien sympas!

 

10/07/2012

Au CNRS, on ne compte pas ses heures.

 

Nationalisation ou privatisation ?

 

Le débat n’est pas vieux comme le monde mais on le dirait tant il est figé. Il est des domaines où toute discussion est impossible : parapsychologie et science, jeûne et médecine, ufologues et anti-soucoupistes…Chacun est persuadé de son bon choix et est sourd à toute tentative d’analyse objective. Je sais que je me répète, mais bien obligé de constater que ce dogmatisme est un comportement religieux. Je ne pourrai donc pas décoincer le débat aujoird’hui. Je me contenterai seulement de citer quelques phrases au hasard de mes lectures ou de mes discussions.

 

La première vient du Monde d’aujourd’hui (p 10 du supplément) : « Au CNRS, on ne compte pas ses heures. On est en concurrence avec le monde entier, on ramène du boulot le week-end. Chez Elf on partait avant 7 heures ! » La passion des chercheurs, leur désintéressement est un sérieux coup de canif dans la sacro-sainte loi de la main invisible du marché guidée par le profit.

 

La deuxième, je la tiens directement du directeur d’un petit labo de province : « Impossible de  résoudre ce problème administratif. J’ai été obligé d’aller à Paris. J’ai été stupéfié de leur méconnaissance des dossiers au regard de leur toute puissance. C’est une organisation stalinienne ! »

 

Pour la conclusion, je ferai appel à l’ami matheux dont j’ai déjà parlé : « Pourquoi choisir entre la peste et le choléra ? L’espace géométrique ne contient pas que deux points, ni même qu’un segment : la solution n'est pas forcément entre les deux, on peut sortir du plan. Un peu d’imagination, que diable ! »

 

Oui, c’est ce que pensent les dzêtaens. Il faut inventer des structures souples et évolutives qui permettent le changement  des mentalités, avec interactions les unes sur les autres.

Pierre Otchick.