Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06/07/2012

Le sexe et les algériens

Leila et Mohammed sont tout seuls dans un appart. Tout à coup, il y a une coupure de courant. Qu’est-ce qu’i’ font ?

-          Je ne t’ai pas dicté «  Qu’est-ce qu’ils font ?» Je parle français, moi ! J’ai dit. « Qu’est-ce qui fond ? » La bougie ! Tu m’as ôté tous mes effets. Je m’attendais à ce que tu me demandes : « Ils sont mariés ?»

-          C’est vrai ! C’est effectivement un déterminant de leur comportement !

-          Tu causes bien, mais tu te goures ! Ils ne sont pas mariés, ils font l’amour et ils ne s’en cachent pas !

-          Ils te l’ont dit (je vous ai déjà avoué que ma secrétaire me tutoyais[1]) ?

 

-          Pas à moi mais à Mediapart. Tu veux que je te raconte ?

-          De toute façon, même si je te dis non, tu me raconteras quand même !

-       Tu me connais bien. Figure-toi que j’avais envie de faire un résumé de l’article avec quelques citations, mais encore une fois, c’est tout l’article qu’il faudrait citer ! Tiens écoute : je prends au hasard:

 « J’ai un ami qui ne peut pas boire devant sa copine. (…) l’Algérie, c’est un peu deux sociétés qui cohabitent l’une à côté de l’autre (….) passer la nuit chez lui, c’est possible, s’installer chez lui sans être marié, c’est impensable, pour la société, les parents, la famille. »

« Par rapport aux années 1970, 1980, il y a clairement une régression. Les gens pouvaient sortir en boîte, aller au cinéma. Les femmes mettaient des mini-jupes. » 

 « Les relations physiques avant le mariage, c’est devenu banal en Algérie. Cela transcende les classes et les milieux sociaux. Personne n’en parle, et beaucoup de couples attendent le mariage pour avoir un premier rapport sexuel. Mais enfin, cela se fait de moins en moins.

Mohammed : « Vu de l’extérieur, vous pouvez penser que l’Algérie est un pays asexué, mais je peux vous dire que c’est tout le contraire… Il y a même des milieux, la haute bourgeoisie, où tout se fait à l’excès, y compris la sexualité. Comme une sorte de défouloir.

 - Il aurait du raconter « ce qu’ils font ». C’aurait été marrant !

 - Tu vas être sérieuse ! Il faudra un jour que je dise ce que je pense du libertinage de la bourgeoisie.

 - Bon, c’est pas le moment, reviens en Algérie !

Leila : « Il faut quand même ajouter que la virginité reste un enjeu vis-à-vis de la religion, que certaines filles ont des pratiques très poussées, mais feront bien attention à rester vierges. Dans les rencontres, la virginité demeure un critère important, et beaucoup d’hommes n’accepteront jamais d’être avec une fille qui ne serait pas vierge. Dans ma logique, à partir du moment où j’avais décidé de la perdre, il était clair que j’éliminais toute une catégorie de personnes. Et c’est toujours dans le même sens. On ne questionnera jamais un homme sur sa virginité.

-     Arrête-toi là, sinon ce ne sera plus une citation, il va falloir que tu paies des droits d’auteur. Tu n’as qu’à dire à tes lecteurs de se fendre d’un euro, ils pourront lire l’article.

-          D’accord !

Pierre Otcfhick.

 

05/07/2012

F. Hollande et le dictateur

 


Chères amies, chers amis en France,

 

Aujourd'hui, François Hollande accueillera le dictateur gabonais Ali Bongo sous les ors de la République. Hollande avait promis la fin des relations de complaisance avec les autocrates. Demandons-lui avec force de tenir sa parole, d'annuler ce rendez-vous honteux et d'arrêter d'inviter des dictateurs violents et corrompus. Signez cette pétition urgente:

 

Après Nicolas Sarkozy recevant Kaddhafi et Bachar Al Assad, François Hollande compte recevoir le dictateur gabonais Ali Bongo, et lui offrir les honneurs de la République pour discuter d'éventuels deals en faveur de grandes entreprises francaises. ll a jusqu’à demain pour reconsidérer ce rendez-vous scandaleux et ainsi tenir sa promesse de mettre fin aux relations de complaisance avec les dictateurs.

Ali Bongo, arrivé au pouvoir à la faveur d'élections truquées et de violences, s’est encore illustré le mois dernier par une vague de répression et d’emprisonnements d’opposants. En le recevant, Hollande cautionne un des regimes les plus violents et les plus corrompus du monde, qui détourne les fonds du pays au profit de son clan. Notre indignation massive peut pousser Hollande à arrêter d'inviter les dictateurs.

Durant la campagne, Hollande a déclaré « je veux que le 6 mai soit une bonne nouvelle pour les démocrates et une terrible nouvelle pour les dictateurs » -- La rupture avec la Françafrique c'est maintenant, il doit tenir parole! Finissons-en avec la France à fric une fois pour toutes. Signez et partagez cette pétition urgente demandant à Hollande de repenser ce rendez-vous et d'assainir son agenda!

http://www.avaaz.org/fr/petition/M_Hollande_ne_cautionnez...

La communauté des membres d’Avaaz s’est régulièrement opposée avec force aux régimes autoritaires, partout dans le monde. Une fois encore, demandons que la France cesse de soutenir les dictateurs africains et s’engage en faveur des processus démocratiques.


Signez et partagez la pétition, qui sera présentée aux medias aujourd'hui même.

Le XXIème siècle, nouveau siècle des lumières ? IV

Si l’histoire est un éternel recommencement, j’ai dit hier que cela donnait des raisons d’espérer. Mais il n’y a pas de quoi jubiler ! Regardez ce qui s’est passé au XVIIIème. Alors que la contestation des privilèges se faisait de plus en plus forte, rien ne bougeait. Le règne de Louis XVI est jalonné de tentatives d'« instauration d'un impôt direct égalitaire (…) et d'assemblées provinciales élues destinées à contrôler cet impôt. Ces dernières réformes butèrent sur l'hostilité des privilégiés, en particulier celle de la noblesse de robe, celle du Parlement de Paris et celle de la Cour de Versailles. » (Wikipedia). Et cela a duré 25 ans !

C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui. La lumière se fait sur un certain nombre d’évidences : le réchauffement climatique, la pollution, l’épuisement des ressources, l’augmentation des inégalités… Si le consensus n’est pas acquis sur l’arrêt de la croissance, il l’est par exemple sur la faillite du capitalisme ultralibéral, en particulier sur les excès de la finance, des paradis fiscaux... Tout le monde condamne, mais rien ne change. Trois siècles après, les privilégiés imposent le même blocage !

Faudra-t-il une nouvelle révolution pour que les structures et les mentalités changent ? Le système électoral a montré que la révolution par les urnes n’était pas possible… La moitié des français ne veulent pas de changement… Les tentatives de commerce équitable, de placement éthique, de vente directe, de systèmes d’échange locaux… vont-ils finir par faire école ?

Les choses vont bouger. Mais dans combien de temps ?

Pierre Otchick.

Les cinq petits tomes du Journal d'un E.T. libertin sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E