10/11/2013
Bonnets rouges, signe avant-coureur ?
Allons-nous vivre un autre mai 68 ? Certains se posent la question. L'histoire va-t-elle se répéter ? Ce ne serait pas la première fois ! Faut-il se réjouir ou craindre le pire ? Même quand l'histoire se répète, ce n'est jamais tout à fait la même chose.
Une seule chose est certaine : on ne peut pas continuer comme ça ! Le profit du capital n'est pas loin du triple de l'augmentation de productivité. C'est un non sens économique : accumulation de richesses et de pouvoir pour less uns, appauvrissement pour les autres ! Déséquilibre, instabilité, cela ne peut que craquer un jour ou l'autre ! Qu'en sortira-t-il ? Un changement ? Un grand ou des petits ? Un accouchement ? De quoi et dans quelles douleurs ?
Il y a de quoi être inquiet. Notre système électoral ne fonctionne pas. Les gens qui aspirent le plus au changement ne votent plus. Ils n'attendent plus grand chose des partis et encore moins de nos élus ! Il n'existe aucune structure démocratique pour relayer les doléances et les transformer en quelque chose de constructif. Alors, que faire ? Je ne suis pas Lénine pour répondre et donner des conseils. Il ne reste plus que la prière... à condition d'y croire ! Alors, continuons à échanger nos idées, la lumière finira bien par percer. Il faut y croire !
Pierre Otchick.
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09/11/2013
Ce qui nous attend au XXIème siècle
Le temps passe. Et même si je suis loin d'être régulier, le tome VII a atteint les 100 pages. Je me trouve donc devant la délicate corvée que je me suis imposé : trouver un thème pour orienter le tome VIII. C'était d'ailleurs une idée idiote puisqu'à chaque fois, l'actualité, les interventions de Mère Nature ou simplement les caprices de ton serviteur, font que le thème n'est jamais respecté. Tant pis, je me jette à l'eau.
Le XXIème siècle, nouveau siècle des lumières VII
Qu'en penses-tu ? Moi je trouve que les idées pour changer le Monde foisonnent. Il n' y a que François Hollande qui ne les entend pas ! La preuve, de ce foisonnement c'est que ce thème est déjà apparu au moins six fois dans ce journal. Pas plus tard qu'hier je vous parlais de ce livre sur l'autogestion ! Alors, ami lecteur, je te refais une proposition honnête. Dès que tu vois un article, que tu entends parler d'un bouquin... un petit commentaire à la fin d'une note sur ce blog avec les références. Pas plus : je me débrouillerais pour aller extraire la substantifique moelle... Ou tout au moins pour essayer. Comme ça, si au bout de 100 pages le thème n'a pas été suffisamment évoqué, ce ne sera pas de ma faute, mais de la tienne. Na!
Pierre Otchick.
19:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/11/2013
Un ilot d’utopie dans un océan de monstruosité
Je crois que si je faisais un sondage – ce n’est pas ma tasse de thé : je ne m’appelle pas Sarkozy – cette phrase traduirait la pensée de beaucoup de mes lecteurs, par exemple à propos de la crise et de la perceuse ! Le mot utopie revient régulièrement dès que l’on parle de changement, surtout quand on met l’autogestion sur le tapis. C’est d’ailleurs à ce propos que Pascal Bedos a écrit cette phrase[1] en commentant le livre L’autogestion en pratique[2].
L’autogestion […] comporte des difficultés liées à la nature humaine (égoïsme, enjeux de pouvoir…) […].
Il y a longtemps que je crois plus à un Grand Soir avec des lendemains qui chantent, sans aucun problème. Les terriens sont ce qu’ils sont… ni anges, ni bêtes ! Il faut composer avec, et si possible de manière scientifique (oui, je me répète). Mais, entre nous, ces défauts : égoïsme, besoin de pouvoir, est-ce que ce n’est pas notre société qui les cultive avec son obsession de concurrence, de réussite individuelle ? Il est facile d’imaginer une société basée sur un autre paradigme, comme disent les philosophes. Par exemple la recherche du plaisir de vivre… Bon, d’accord, c’est utopique ! Mais René Dumont disait « C’est l’utopie ou la mort ! » Alors ?
Pierre Otchick
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