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10/01/2012

Les bavures policières continuent

Je ne sais pas si elles augmentent mais il ya une chose dont je suis certain, c’est qu’elles sont inhérentes à la nature humaine et à cette fâcheuse tendance du terrien à abuser du pouvoir dès qu’il en possède. Seulement, j’avais tendance à croire que,  dans une vraie démocratie, ces tendances devaient être encadrées et les bavures diminuer. Ce n’est visiblement pas le cas. A Clermont-Ferrand un homme vient de le prouver de sa vie. C’est pire qu’un crime, c’est une faute politique : rien de tel pour créer des troubles et si nos gouvernants pensent qu’il vaut mieux une injustice que le désordre, ils devraient savoir que certaines injustices créent du désordre.

Le comble de la bêtise est atteint quand un homme est frappé pour avoir refusé de se taire. Il faut dire qu’il sifflait l’internationale, ça n’arrange rien. Un œil au beurre noir ? Oui, avec une fracture du plancher de l'orbite. Rien que ça. Ce qu’il faut souligner, c’est son sentiment :

Denis Godard se dit scandalisé qu' «un policier se sente suffisamment en situation d'impunité pour agir ainsi, dans un cas aussi anodin».

«Je suis un homme blanc, de nationalité française, âgé de 47 ans, que se passe-t-il quand ce sont de jeunes gens, arabes ou noirs, qui se font arrêter dans des situations plus chaudes ?», demande-t-il.

No comment.


Pierre Otchick, votre E.T. de service.

 

09/01/2012

Saviez-vous que Françoise Hardy faisait de la philo ?

La pensée du jour

La philo est une chose trop sérieuse pour être laissée aux philosophes. Françoise Hardy le confirme aujourd’hui et elle aborde un sujet fort complexe – l’infidélité - sans tomber dans la simplification. Je vous livre sa pensée brute d’interview. Ecoutez-la. Ça mérite réflexion !

Tout ce qui concerne les histoires de jalousie, de tromperie, Tout ça… Mon dieu, je me dis… Aujourd’hui, je trouve ça absolument dérisoire. Et en même temps comme je comprends – et je comprends très bien parce que je l’ai vraiment vécu – je trouve dérisoire de souffrir autant, j’allais dire pour si peu – bon, c’est pas si peu au moment où on le vit – mais c’est quand même un peu dérisoire comme souffrance !

No comment.

 

08/01/2012

Nous sommes dirigés par des psychopathes

Ce n’est pas moi qui le dis, c’est Clive R. Boddy, professeur à l’université de Nottingham.

Selon ce professeur, les psychopathes sont des personnes "manquant de conscience, ne ressentant que peu d’émotions et incapables de ressentir sentiments, sympathie ou empathie pour les autres". Ces personnes se montrent plus froides et calculatrices que les autres et "représentent donc une menace pour les entreprises et la société".

Et l’éminent professeur d’expliquer comment ces malades sont arrivés au pouvoir. Mais cela vous étonne dans un monde de compétition ? Il en est de même dans le monde politique. Notre fausse démocratie est basée sur l’élimination du candidat adverse et non sur une recherche solidaire de solutions. Pour le monde  de l’entreprise, c’est encore pire. Notre économie ultralibérale mondialisée ne connaît qu’une seule loi : celle de la jungle. Pas étonnant que les individus les moins humains soient sélectionnés pour l’appliquer.

Et quand on dit loi de la jungle, on pense à un monde impitoyable. C’est celui des humains qui l’est. Les animaux sont capables de solidarité. De nombreuses recherches l’ont prouvé. Par exemple Kropotkine1, le géographe qui a découvert  les périodes glaciaires en Europe, a montré le rôle joué par cette solidarité dans l’évolution et aussi dans l’histoire de l’humanité. Il doit se retourner dans sa tombe : le capitalisme financiarisé, dans sa marche arrière triomphante, est en train de tuer cette solidarité.

Pierre Otchick

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