Massacre au Soudan

 

Encore une pétition ? Oui, et cette fois-ci, c’est pour le Soudan. El-Béchir ? On n’en parle pas beaucoup à la TV ! DSK ? Vous êtes au courant de tout. Ce qu’il mange au resto, combien il paye, ses problèmes de clé dans la serrure ! On se moque vraiment de nous ! Au début, j’ai cru que c’était le téléspectateur qui en redemandait. Eh bien non ! 80% trouvent qu’on parle trop de lui. Le français moyen est moins con que les journalistes, ça console un peu. Même quand le monde entier les condamne, les tyrans continuent à tuer. Alors quand on ne parle pas d’eux, ils s’en donnent à cœur joie. Il faut donc faire du bruit, faire pression, encore et encore : Lybie, Syrie, Bahreïn… et Soudan.

Pierre Otchick,

Le Président soudanais el-Béchir est le pire criminel de masse que le monde connaisse. Poursuivi par la Cour Pénale Internationale pour génocide, il a pendant 20 ans exterminé des communautés entières qui avaient osé contester son règne. L'histoire est en train de se répéter, à moins que nous ne l'arrêtions pour de bon.

Il bombarde en ce moment des femmes et des enfants dans les monts Nouba, pendant que ses milices passent de porte en porte pour égorger des familles entières. Cela fait des décennies que les dirigeants du monde entier tolèrent de manière honteuse l'indicible brutalité d'el-Béchir afin de conserver l'accès aux importantes réserves de pétrole de son régime. Mais les choses ont changé. Le Soudan s'est divisé en deux, l'inflation et les prix des produits alimentaires montent en flèche, et l'emprise d'el-Béchir sur le pouvoir est plus affaiblie que jamais. 

Le Président soudanais el-Béchir, poursuivi depuis des années pour génocide et meurtres de masse a lancé une nouvelle attaque contre son propre peuple, en faisant pleuvoir des bombes sur les villages, et allant de maison en maison massacrer des familles. Trop c'est trop. Appelons nos dirigeants à arrêter el-Béchir, imposer des sanctions sévères à l'encontre de son régime, et à protéger le peuple soudanais qui souffre depuis trop longtemps: 

Envoyons un message retentissant à nos dirigeants pour leur signifier que trop c'est trop, et pour exiger qu'ils mettent fin immédiatement à leur inaction choquante : en arrêtant ce monstre, en imposant des sanctions sévères contre son camp, et en s'engageant à protéger le peuple soudanais du génocide qu'il encourt. Cliquez ci-dessous pour signer la pétition et parlez-en à tous. Nous la remettrons aux membres du Conseil de Sécurité de l'ONU lorsque nous aurons atteint 300 000 signatures.

http://www.avaaz.org/fr/sudan_enough_is_enough_fr/?vl

(…). Avec espoir, 

L'équipe Avaaz 

 

 

Tout le Journal d'un E.T. libertin, avec illustrations sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 

Achetez de l’or !

Si vous ne savez pas quoi faire de votre argent – ce n’est pas mon cas : je n’ai que des emprunts - « N’achetez pas d’actions ! Achetez de l’or ! », c'est le conseil imbécile qu'a lancé hier un journaliste à la radio. Les tergiversations de l'Europe à aider la Grèce inquiètent les spéculateurs. Or il n’y a pas plus peureux qu’un spéculateur ! Alors, on en profite pour faire du sensationnel. « Il va y avoir un crack. Vendez vos actions. Achetez de l’or ». Et en disant cela, on provoque la panique, on provoque le crack… « Vous voyer, j’avais raison ! ».

Le capitalisme, ça ne « marche » qu’entre deux crises, c'est-à-dire que ça enrichi bien les riches ! Le capitalisme financier, ça ne marche pas ! La spéculation ne répond pas à la loi sacro-sainte de la main invisible d’Adams. La spéculation est irrationnelle. Un exemple ? partout en Europe, pour « rassurer les marchés » , on instaure des plans d’austérité et, ce faisant, on casse la croissance indispensable au capitalisme. Ça s’appelle scier la branche sur laquelle on est assis !

 Il faudrait que la BCE rachète la dette grecque. Mais sa constitution le lui permet-elle ? Il faudrait au moins un défaut partiel de la dette : refuser de payer dés intérêts exorbitants ! Mais ça risque de déclencher une panique ! Il n’y a pas de solution satisfaisante dans le cas de ce néolibéralisme sauvage. La solution existe, et je me répète : une cotisation sur les bénéfices non investis et alimentant des caisses d’investissement indépendantes, non soumise à la spéculation, Mais ça, « ils » ne voudront jamais. Il faudra le leur imposer ! 

 

Récapitulatif de mon journal sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

Libéralisme I

Encore un mot qui fait couler beaucoup de salive et même de l’adrénaline ! Combien de débats, plus souvent agressifs que fair-play, pendant lesquels nous avons entendu :

-          Moi, Môssieu, je suis pour la liberté et de votre collectivisme, je n’en veux pas !

Et les mêmes de défendre un état centralisé, une administration tatillonne, tout un tas d’interdits… Je n’en citerai que trois puisqu’ils sont d’actualité :

J’ai le droit de me saouler, d’attraper un cancer en fumant du tabac, mais je n’ai pas le droit de fumer un joint et encore moins de cultiver du cannabis sur mon balcon !

Je risque 3 mois de prison si j’héberge un sans-papier. Guégant veut même restreindre l’immigration légale. Il n’y a que les capitaux qui peuvent circuler librement, pas les humains !

Le mariage homosexuel ? Pas question !

Avez-vous remarqué  que les plus ardents défenseurs du libéralisme sont les plus ardents à condamner la liberté des mœurs et à hurler au scandale si on parle d’union libre ? Curieuse contradiction !

Eh bien, je vais peut-être vous étonner, mais je suis totalement pour le libéralisme économique ! Et j’ai étonné pas mal de camarades militants pour qui « libéralisme égale capitalisme ». Il faut qu’ils révisent leur histoire. Qu’ils lisent donc Rudolf Rocker¹ ! Il montre comment le libéralisme constitue une évolution positive par rapport à la société féodale et à la dictature du souverain. C’est le néolibéralisme qu’il faut condamner ! Je m’explique : vous savez que je suis pour l’union libre ; ce n’est pas pour ça que je vais autoriser le viol. C’est pareil pour l’économie : liberté d’entreprendre, mais pas de détruire la nature et encore moins d’exploiter les autres. Qu’est-ce qui nous empêche de créer des sociétés ressemblant à nos coopératives mais se concertant avec des représentants des consommateurs, du canton (pour la création d’emplois), etc. ? Impossible, ça marchera pas, direz-vous ? Et vous croyez que le capitalisme marche ?

 Pierre Otchick.

1. Nationalisme et culture. Editions libertaires

 

Tout Mon Dictionnaire Anarchiste sur :

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