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23/07/2011

Et si on rigolait un peu II ?

 

Vu sur la liste ATTc de Toulouse... blog du 23 juillet 2011.

 

Un jour un fleuriste se rend chez le coiffeur pour se faire couper les cheveux.  Après sa coupe, il demande combien il doit. Le coiffeur répond :

-          C'est gratuit, je fais du bénévolat cette semaine. 
 Le fleuriste s'en va tout joyeux.

 Le lendemain, en ouvrant sa boutique, le coiffeur trouve à sa porte une carte de remerciement et une douzaine de roses.   
Plus tard, le boulanger se présente et se fait couper les cheveux. 
 Quand il veut régler, le coiffeur lui dit :

 - Je ne peux accepter d'argent, cette semaine, je fais du bénévolat. 
 Le boulanger s'en va tout content, et le lendemain, dépose à la porte du coiffeur une douzaine de croissants, avec un mot de remerciement.   Puis, le député du département se présente pour se faire couper les cheveux et lorsqu'il veut payer, le coiffeur lui répond : 
 - Mais non, cette semaine c'est gratuit. Je fais mon bénévolat !   Très heureux de cette aubaine, le député quitte l'échoppe.  Le lendemain quand le coiffeur vient pour ouvrir, une douzaine de députés attendent en ligne pour se faire couper les cheveux gratuitement. 

A l’époque, où la cour des comptes épingle 32.000 € de frais injustifiés payés à Dominique Baudis par l’Institut du Monde Arabe, cette blague tombe à pic.

 

Tout le Journal d'un E.T. libertin sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

20/07/2011

Démocratie, confrontation et autogestion

Si vous voulez, nous allons jouer aux devinettes. D’habitude je cite la source de ma note de lecture avant de donner des extraits. Aujourd’hui, vous vous demanderez d’où vient cette étude.

La différence entre une bonne et une mauvaise gestion sociale ne réside pas dans l’existence ou l’absence de conflits, mais dans la capacité à les tolérer et à les résoudre. En réalité, un bon système n’est pas celui qui élimine les contradictions mais celui qui manifeste sa capacité à supporter les désaccords et à leur trouver une solution dans un cadre institutionnel. (…).

Actuellement les groupes sociaux aux ressources financières importantes disposent de moyens d’expression pour défendre leurs intérêts ; les groupes vulnérables devraient, eux aussi, disposer d’un tel mécanisme de pression (…).

Un dispositif de consultation et de négociation serait créé, grâce auquel les groupes sociaux pourraient parvenir par eux-mêmes à la résolution des difficultés, de façon juste et efficace. La société ferait ainsi ses premiers pas vers une autogestion, une autorégulation. A ce moment, le gouvernement n’aurait plus à intervenir dans ces affaires, ce qui réduirait d’autant le fardeau de l’administration et le coût de ses dépenses. Dès maintenant, il est urgent d’établir le principe de négociation entre les parties représentant le capital et le travail.

Un dispositif de médiation et d’arbitrage serait instauré pour tous les cas où les deux parties opposées ne parviendrait pas à trouver un compromis. (…).

Alors ? Mélenchon, Besancenot ? Vous n’y êtes pas ! C’est Yuan, Yuhua, Jun et Liping, quatre chercheurs chinois de l’université Qinhua de Pékin. Ce texte a été publié officiellement. (Le monde diplomatique, juillet 2011, page 15).

Est-ce que les choses bougent ? On peut l’espérer. A l’époque où le monde occidental est en pleine régression sociale, la Chine progresse à grands pas. Elle est encore prisonnière de sa culture stalinienne et obsédée par la peur d’une « instabilité politique », mais l’évolution va, lentement, dans le bon sens. Ce qui n’est pas le cas chez nous. Il y a deux choses qui feraient rigoler les habitants de Dzêta-1-4 du Réticule, c’est que les chinois mettent les pieds sur Mars les premiers et qu’ils instaurent l’ébauche d’un monde vraiment humain avant l’Occident.

Pierre Otchick

Tout le Journal d'un E.T. libertin sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

19/07/2011

TF1 enfin condamnée !

Combien de films, de documentaires et de reportages ont-ils été empêchés de diffusion à cause de leur contenu trop militant ? Il en résulte une TV distillant une pensée unique au service du capital et du pouvoir (président de France Télévision nommée par le chef de l’état). Mais cette fois-ci Spike Lee est tombé sur un juge qui n’était pas vendu. Quelques extraits de

http://www.mediapart.fr/journal/france/070711/tf1-doit-ve...

Un jugement, en date du 21 juin, condamne la chaîne à payer à Spike Lee et aux sociétés de production concernées, la rondelette somme de 32 millions d’euros!

Le public français avait été empêché de voir le film Miracle à Santa Anna, qui devait initialement sortir dans l’Hexagone à l’automne 2008. Le dernier opus du réalisateur de Do the Right Thing raconte la vie d’un commando afro-américain de la Seconde Guerre mondiale, piégé derrière les lignes ennemies pendant la campagne d’Italie, et dont l’un des membres vole au secours d’un enfant italien. (Voir la bande annonce de Miracle à Santa Anna, vonst)

(…) après un premier visionnage, les dirigeants de TF1 International décident de ne pas honorer leur engagement. (…). Sans que l’on sache si le reproche alors adressé au film était d’être trop militant ou trop éloigné de la rentabilité économique envisagée…

(…). «C’est une décision très importante, estime Agnès Tricoire, avocate spécialisée en droit de la propriété intellectuelle. Le jugement impose le respect du contrat, mais aussi celui de la liberté d’expression. Le distributeur n’a pas à juger ce qui est présentable et ce qui ne l’est pas. Très souvent, dans la censure, on transforme en arguments économiques des arguments politiques dont on sait qu’ils seraient irrecevables.»

L’ampleur de la somme à laquelle a été condamnée TF1, bien supérieure aux recettes engendrées par le film sur le marché américain et sans doute à ce qu’elles auraient été sur le marché français, est également significative. Elle suggère que les juges du TGI de Paris ont tenu compte non seulement des aspects commerciaux de l’affaire, mais qu'ils ont aussi voulu dire qu’un film n’est pas uniquement une marchandise: c'est aussi un objet de création et un support de la liberté d’expression.

 «Ce genre d’histoire où des gens de la distribution se mêlent du contenu arrive fréquemment, mais tout le monde se tait parce qu’aucun artiste ou producteur français ne peut se permettre de se fâcher avec TF1. Spike Lee n’a pas les mêmes craintes et il a fait un procès exemplaire, (…)», tranche Agnès Tricoire.