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11/07/2011

Inquiétudes sur la Birmanie

 

L'avenir d'Aung San Suu Kyi et de son extraordinaire mouvement démocratique en Birmanie sont gravement menacés cette semaine, mais nous pouvons faire changer les choses.


Aung San Suu Kyi a courageusement appelé le régime militaire à libérer les milliers de moines et de militants pacifistes toujours détenus dans des prisons atroces, certains dans des cages exiguës pour chien. Pour la première fois, des milliers de Birmans ont risqué leur propre sécurité en rejoignant son appel à la liberté à travers une pétition en ligne! Hier, le régime a fait parvenir à Aung San Suu Kyi des menaces inquiétantes – et les généraux birmans sont sans doute en train de se décider entre le dialogue ou une nouvelle répression brutale.


Nous pourrions jouer un rôle essentiel. Les militants birmans ont appelé le monde à l'aide, convaincus que la pression internationale jouera un rôle crucial pour empêcher la violence et libérer les prisonniers politiques. Soutenons Aung San Suu Kyi et les courageux Birmans -- signez leur pétition, et ensemble envoyons-la à l'UE, à l'Inde et aux autres principaux gouvernements qui peuvent faire pression sur le régime. Signez ci-dessous et faites suivre ce message pour amplifier la mobilisation:


http://www.avaaz.org/fr/stand_with_aung_san_suu_kyi_fr/?vl

La pression internationale, dont une gigantesque campagne d'Avaaz, a contribué à la libération d'Aung San Suu Kyi qui a passé 15 ans en prison. Mais plus de 2000 autres prisonniers politiques gisent encore dans des geôles immondes. (…)

L’équipe d’Avaaz.

 

 

Tout le Journal d'un E.T. libertin, avec illustrations sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E

 

10/07/2011

La France paradis fiscal ?

 

Suite à « Y avait pas d’argent pour les retraites ! » Blog du 31/05/11

(voir http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E page 26)

 

Selon le rapport de la Commission des finances, les entreprises du CAC 40 ont acquitté 13,5 milliards d'euros d'impôts sur les sociétés en cumulé entre 2007 et 2009. Une fois déduits les avantages des crédits d'impôt divers (report des déficits antérieurs, soutien à l'emploi, etc.), le solde tombe à 10 milliards d'euros en trois ans.

Ce chiffre est à rapprocher de celui des bénéfices annoncés. Sur la même période, les entreprises du CAC 40 ont réalisé plus de 230 milliards d'euros de bénéfices cumulés. Ce qui représente un taux d'imposition de 4,3%. À ce niveau-là, la France n'est pas très éloignée des paradis fiscaux.(…). Dans le même temps, le prélèvement exigé pour les actionnaires relève d'une situation normale : pour la seule année 2010, les entreprises du CAC 40 ont distribué 39 milliards d'euros (…).

Au sein même du CAC 40, des disparités existent. De grands groupes, par le jeu des pertes antérieures ou des impôts payés à l’extérieur, ne paient pas du tout d’impôt en France. Quatre groupes n’ont payé aucun impôt sur les sociétés au cours de la période 2007-2009. En 2010, cela a été le cas de Total, premier groupe bénéficiaire français. Mais aussi de Danone, de Suez environnement, qui réalise pourtant l’essentiel de son chiffre d’affaires par la délégation de services municipaux en France,  d’Accor, d’ArcelorMittal, logé au Luxembourg.

(…). Ainsi, 43% des groupes du CAC n’ont pas payé d’impôts au moins une fois au cours de ces trois ans. 

(…). Une des niches fiscales les plus coûteuses de ces dernières années est le crédit d'impôts recherche. Son coût est évalué à 4,2 milliards d'euros par an. (…).  «La réforme aboutit à attribuer 10  milliards d'euros d'aides aux grandes entreprises − le double de l'effort en faveur de l'université −, ce qui constitue une politique industrielle et de la recherche peu efficace et très coûteuse», (…).

Pendant combien de temps allons-nous accepter cette hémorragie ? Vu de la planète Dzêta 1-4 du Réticule, les français ressemblent à un troupeau de moutons (blancs) qui se laissent tondre.

08/07/2011

1936. Le Front Populaire. Quelles leçons ?

http://www.pluzz.fr/le-front-populaire--a-nous-la-vie.html

Peut-être avez-vous vu cet excellent documentaire mardi sur France 2! Si vous l’avez raté, il faut absolument que vous organisiez une séance de rattrapage sur votre ordinateur. Télérama est d’accord avec moi (n°3207, oui encore le même, page 105) : tout ce que vous vous voulez savoir, que vous n’avez pas appris à l’école et que vous n’osez pas demander. En plus, J-F Delassus nous rappelle un certain nombre d’évidences et on peut en ajouter d’autres :

-          que les patrons, dès qu’ils le peuvent, reprennent d’une main ce qu’ils ont donné de l’autre, et que c’est exactement ce qui se passe aujourd’hui

-          que les travailleurs étaient en désaccord avec les appareils syndicaux

-          qu’ils réclamaient l’autogestion des entreprises

-          que Léon Blum n’a pas voulu instaurer un contrôle des changes et a laissé filer les capitaux

-   que, pour éviter la guerre, le gouvernement a abandonné l’Espagne républicaine et laissé tranquillement à Hitler le temps de se réarmer

-          que, dans un climat de guerre sociale, la France a été incapable de se préparer à la guerre

-     que dans des entreprises autogérées les travailleurs n’auraient pas fait grève et n’auraient pas compté leur peine pour doter la France des armes dont on avait besoin pour faire un rempart au fascisme.

 Mais bien d’autres questions se posent.

-     Comment faire pour réconcilier les abstentionnistes avec la politique, la vraie, pas celle des partis. Pas celle qui consiste à se demander si François est meilleur que Martine ! Avec des blogs ?

-       Peut-on faire une politique vraiment sociale si les autres pays ne nous suivent pas ?

Oui, c’est possible. Il y a plein de solutions. Par exemple, changer la constitution pour avoir une gestion démocratique, vraiment décentralisée. Instaurer une taxe sur les transactions financières (même à 0,1% elle dégagerait des sommes énormes et freinerait la spéculation), une cotisation sociale sur les plus-values non investies (même type de remarque), j’en passe et des meilleures. Alors, échangeons nos idées. Si elles se répandent, elles deviennent des forces.

 

Tout le Journal d'un E.T. libertin, avec illustrations sur :

http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E