Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/05/2012

Peut-on vraiment relancer la croissance ?

Mediapart a décidé de donner la parole à de vrais économistes, pas à des laquais du capital. Aujourd’hui c’est Jean Gadray qui s’interroge sur la croissance.

Le premier point c’est que la relance dans le cadre du libéralisme actuel n’est pas possible : « Une telle crise exige plus d’interventions et de ressources publiques, plus d’imposition des plus riches et des grandes entreprises, plus de sélectivité des dépenses et des investissements, et surtout une reprise en main de la finance, (…) »

Le deuxième est que « La croissance ne reviendra jamais dans les pays “riches". (…). Il est de plus en plus permis de penser que, pour des raisons multiples tenant d’abord à la finitude des ressources naturelles, à de multiples « pics » de ressources du sous-sol (on parle non plus seulement du « peak oil », le pic du pétrole, mais du « peak all », le pic de tout), aux exigences de la lutte contre le réchauffement climatique, la croissance ne reviendra pas dans les pays “riches”. Jamais. Ou alors une croissance faible, incertaine, plus proche en moyenne de zéro que des 2 à 3 % que presque tous les dirigeants continuent à juger nécessaires. »

Alors, il n’y a pas de solution ? Je crois que je vais quand même attendre un petit peu avant de me suicider. La vérité c’est qu’il n’y a pas de solution dans le cadre de notre capitalisme financier ultralibéral. Mais rien ne nous empêche de concevoir une société basée sur l’humain avec, pour commencer,  une intervention contrôlée de l’état, puis l’instauration d’un vrai pouvoir aux travailleurs. Ça s’appelle une société libertaire !

 Pierre Otchick.

20/05/2012

Europe, démocratie et communication

Les philosophes ont de sacrées manies : tantôt ils coupent les cheveux en quatre, tantôt ils enfoncent des portes ouvertes. C’est le cas de Jürgen Habemas dans La Constitution de l’Europe. Comme la philo est une chose trop sérieuse pour être laissée aux philosophes, entrons dans la danse !

Je reprends les citations de Télérama (n° 3253 p 82). « Les états de l’Union monétaire européenne ne pourront s’affranchir de l’emprise des marchés financiers que s’ils se dotent d’une politique commune [pour] empêcher que les économies nationales dérivent les unes par rapport aux autres. » Et la journaliste (Juliette Cerf) de résumer ; « Pour lutter contre ‘l’ascendant’ pris par les marchés financiers sur la démocratie en recul, la politique en Europe doit redevenir majeure, c’est-à-dire première, autonome. (…) chacun accède à la majorité quand il utilise librement sa raison, quand il s’avère capable de communiquer. »

Le mot est lâché. Si on veut une coordination des économies sans pouvoir central autoritaire, il faut des réformes de structure, un sacré dialogue et un poids certain des opinions publiques… Il faut que celles-ci s’emparent de la chose publique (il y a des frémissements dans ce sens) et que la communication s’accentue. La Toile est un bon moyen pour aller dans ce sens.

A ce propos, ami lecteur, es-tu toujours d’accord avec tous mes délires pour ne jamais venir me contredire ? Il n’y a que Milo qui a été suffisamment courageux pour me traiter de « bande de pd ». Alors, s’il te plait, ne lui laisse pas ce privilège et… communique !

Pierre Otchick.

 

19/05/2012

Qu’est-ce que la maladie ?

« Ça y est, Pierre Otchick recommence à délirer ! Parler de maladie alors que tout le monde se questionne à propos du nouveau gouvernement ! » Justement, si on prenait un peu de distance et si on les laissait faire leur preuve ? Mère Nature m’en offre justement l’occasion. Je suis tombé par hasard sur une page du livre du Dr Shelton sur le jeune. J’ai déjà cité ce livre indigeste (faute de grives, on mange des merles) mais j’y reviens parce qu’il nous invite à réfléchir (p 198). Je cite approximativement.

« Faut-il soigner les vomissements ou est-ce que la nature les utilise comme moyen d’éjecter les éléments peu désirables ? Faut-il soigner la toux, ou bien est-elle un acte vital ? Est-ce que la diarrhée a besoin d’être soignée, ou est-elle un processus par lequel les éléments indésirables sont précipités hors du tube digestif ? Faut-il soigner l’inflammation, ou bien celle-ci est-elle un processus réparateur et défensif par lequel les os fracturés sont soudés (…). Est-il nécessaire de soigner la fièvre, ou bien celle-ci fait-elle partie des activités curatives de l’organisme ? »

Vision simpliste, idéaliste ? Ça ma rappelle un peu ma planète d’origine. Chez nous le mot pour dire médecin peutse traduire par « médium ». Le médecin est considéré comme un  intermédiaire entre le patient et la nature, pour les aider tous les deux à faire leur travail et non pour dominer la nature. Question de culture ! Alors, amis médecins, qu’en pensez-vous ? Ne faudrait-il pas écouter un peu le Dr Shelton avant d’intervenir lourdement ?

Pierre Otchick.