28/04/2012
Il n’y aura pas de blog aujourd’hui
Ou plus exactement : Il n’y aura pas de note sur mon blog aujourd’hui, comme me l’a fait remarquer un de mes anciens élèves. « Tu fais – oui, il me tutoie, le respect s’perd - une métonymie tous les jours quand tu dis Blog du tant. Tu prends la partie pour le tout. De plus c’est un oxymore parce qu’en écrivant ce titre tu crées une note et tu te contredis. Enfin, il y aura plein d’autres blogs aujourd’hui, tu n’es pas seul au monde, le possessif est indispensable. »
Bon, j’ai corrigé, vous êtes témoin. J’espère qu’il va me ficher la paix ! J’exagère, en fin de compte, ça m’a fait plaisir de voir que je lui ai appris quelque chose. Vous allez me dire «À quoi ça lui a servi dans notre société productiviste, ce n’est pas ça qui a pu le rendre plus efficace. » Pas si sur. De toute façon, il a appris à réfléchir, à être rigoureux, et ça, ça n’a pas de prix. On l’a vu pendant cette campagne présidentielle, ces qualités ne courent pas la rue !
Bon (deuxième fois) !Je suis trop fatigué aujourd’hui pour vous écrire quelque chose de sérieux. C’est mon cinquième jour de grève de la faim et c’est quand même dur. Moins que je le craignais, mais ce n’est pas une sinécure : nausées, étourdissements, fatigue, hypersomnie – je dors de 10 à 11 h par jour – mais je garde une certaine activité et je marche 2 à 3 km par jour. Ce qui me désole, c’est une perte de l’attention : impossible de faire un sudoku de niveau 1. C’est affreux ! Mon cerveau est-il atteint ? Sinon, la bête se maintient : tension, température, glycémies normales. Et ça, c’est ce qui m’étonne le plus, quand je pense aux jeunes filles en fleur qui tombent dans les pommes à 11h parce qu’elles n’ont pas déjeuné le matin. L’organisme s’adapte de façon incroyable. J’espère que je vais pouvoir vous tenir au courant avant de mourir.
Pierre Otchick
19:56 | Lien permanent | Commentaires (0)
27/04/2012
Sarko/Marine/Angela même combat
Je n’étais pas tellement motivé pour faire campagne contre Sarkozy. Pour moi, ça coule de source : tous les français – ou presque – en ont marre et ce n’est pas la peine de se casser la nénette pour les convaincre de voter F. Hollande. Vous voyez, je n’ai pas peur de taper son nom, même si ça m’écorche les doigts. Mais Sarko dépasse les bornes. Il y a une limite à la déconnade, surtout quand c’est tous les jours. Il avait dit une idée à chaque meeting, maintenant c’est un item du programme du FN tous les jours.
Jugez par vous-même : un policier tue un voleur en lui tirant dans le dos. Il est évident qu’il a visé par terre et que la balle a ricoché ! Un juge courageux – il y en a quand même – l’inculpe pour homicide volontaire et le président de la république – qui, d’après la constitution doit respecter l’indépendance de la magistrature – demande la présomption de légitime défense pour la police ! Drôle de coïncidence, ça fait partie du programme de Marine !
Le lendemain, avec Guéant – on s’en serait douté – et A. Merkel – ça ne m’étonne pas trop - il propose la suspension du traité de Schengen et la fermeture des frontières à l’intérieur de l’Europe. Drôle de coïncidence, ça fait partie du programme de Marine !
Pierre Otchick votre E.T. qui commence à avoir vraiment faim !
00:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2012
Sarkozy, Pétain et les pendus de Chicago
Au moment où Sarkozy veut lui aussi récupérer le 1er mai, il est bon de rappeler l’histoire de cette « fête » instituée par Pétain en 1941. Jusque là le 1er mai était une journée de grève internationale, entre autres, en souvenir des cinq syndicalistes pendus à Chicago le 11 novembre 1886. En 1884, les principaux syndicats ouvriers des Etats-Unis avaient choisit la date du 1er Mai pour imposer aux patrons une limitation de la journée de travail à huit heures[1]. Le 1er Mai 1886 certains travailleurs obtiennent satisfaction. D'autres doivent utiliser la grève. Le 3 Mai, la répression d'une manifestation fait trois morts (…). Le lendemain, une nouvelle manifestation est organisée sous la forme d'une marche de protestation. Alors que la manifestation se disperse une bombe est lancée vers les policiers provoquant une quinzaine de morts. Cinq syndicalistes sont condamnés à être pendus non parce qu’il y a une preuve de leur culpabilité, mais parce qu’ils sont anarchistes et qu’il faut donner un exemple.
Pour éviter grèves et manifestations, Pétain décrète le 1er mai férié : « Le 1er mai a été, jusqu’ici, un symbole de division et de haine. Il sera désormais un symbole d’union et d’amitié, parce qu’il sera la fête du travail et des travailleurs[2]. »
En voulant, derrière Pétain, célébrer le vrai travail en même temps que la manifestation des syndicats, Sarkozy choisit la division et la haine !
Blog du jeudi 26 avril 2012.
10:11 | Lien permanent | Commentaires (0)