09/03/2012
Le cadeau du peuple syrien
Propulsé par des millions d'actions en ligne et de dons venant de plus de 75 000 d'entre nous, notre mouvement joue un rôle central dans le soutien au peuple syrien qui continue à manifester pacifiquement, envers et contre tout. Ensemble, nous renforçons le journalisme citoyen, nous faisons entrer clandestinement de l'aide médicale et des journalistes, et bien plus encore. Nous faisons changer les choses, et le courage stupéfiant du peuple syrien est le cadeau qu'il nous offre à chacun. Lisez ce message pour en savoir plus, ou découvrez cette récente couverture médiatique du travail d'Avaaz en Syrie: AFP, BBC, CNN, L'Express, El Pais, TIME, The Guardian, Der Spiegel. |
Ce matin, quatre journalistes occidentaux sont en sécurité chez eux avec leurs familles, mais les échos de l'horreur et de l'héroïsme vécus à Baba Amr continuent de résonner à leurs oreilles. Plus de 50 militants syriens, soutenus par Avaaz, se sont portés volontaires pour leur venir en aide ainsi qu'à des dizaines de civils blessés, et pour les évacuer hors de la zone de mort de l'armée syrienne. Beaucoup de ces militants exceptionnels n'ont pas survécu cette semaine.
Abou Hanin est l'un de ces héros. Il a 26 ans, il est poète, mais quand sa communauté a eu besoin de lui, il a pris la tête de la coordination des journalistes citoyens qu'Avaaz soutient pour aider les Syriens à faire entendre leurs voix dans le monde. Le dernier contact que nous avons eu avec Abou Hanin date de jeudi dernier, au moment où les troupes du régime se rapprochaient du lieu où il se trouvait. Il a lu son testament et ses dernières volontés à l'équipe d'Avaaz à Beyrouth, et lui a indiqué où il avait enterré les corps des deux journalistes occidentaux tués dans le bombardement. Depuis lors, son quartier de Baba Amr est un trou noir et nous ne savons toujours pas ce qu'il est devenu.
On peut facilement sombrer dans le désespoir en voyant ce qui se passe en Syrie aujourd'hui, mais pour rendre hommage aux victimes, nous devons faire vivre l'espoir qu'ils avaient au moment de leur mort. Alors que Baba Amr s'est obscurci et que la crainte d'un massacre se répand, les Syriens sont descendus dans la rue - une fois de plus - dans tout le pays, pour des manifestations pacifiques qui révèlent leur extraordinaire courage.
Leur courage est une leçon, un cadeau du peuple syrien à chacun de nous. Et ce parce que dans leur bravoure et leur détermination à faire face à ce que notre monde a de plus sombre à offrir, un nouveau monde est en train de naître.
Pour une fois, Avaaz ne lance pas une pétition mais travaille sur le terrain et nous tiens au courant.
Pierre Otchick.
Les quatre tomes du Journal d'un E.T. libertin sur :
08:44 | Lien permanent | Commentaires (1)
08/03/2012
Exploiteurs, votre règne est fini !
Ou presque. Le jour où chaque exaction d’un patron voyou sera connue du monde entier, déclenchera des pétitions avec des millions de signatures, des pressions auprès des gouvernements, le financement d’avocats internationaux… il y regardera à deux fois avant de violer les lois, et les lois ne seront plus à leur service. C’est ce qui est entrain de se produire. Exemple :
Au Honduras, le melon représente 11% des exportations agricoles. Il est cultivé surtout par des femmes qui constituent 60% de la main d’œuvre. Contrats précaires à répétition, journées à rallonge, salaires en dessous du minimum national, discrimination, accès aux services de santé quasi inexistant : les violations de leurs droits sont nombreuses. C’est notamment le cas chez Suragroh, filiale du géant mondial Fyffes.
A l’occasion de la Journée internationale des femmes, notre partenaire local COSIBAH en appelle à la solidarité pour que les droits fondamentaux des femmes au travail soient respectés. Ecrivez à Fyffes et au gouvernement pour soutenir les femmes du Honduras !
Agissez en signant cet Appel et en le diffusant à vos contacts !
http://www.lejustefruit.org/impliquez-vous/appels/appel-u...
10:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/03/2012
Va-t-on sédentariser les gens du voyage ?
C’est la question qui a été posée crument ce matin dans L’Écho des lois sur LCP. De gré ou de force ? C’est la question qui se pose, parmi bien d’autres… On y voit, par exemple, un maire ébahi de voir que les gens du voyage ont abattu un arbre et scié une barrière pour accéder au terrain de sport. « Et je ne peux pas faire intervenir la Gendarmerie : il n’y a pas d’aire aménagée pour eux ! » C’est l’aveu ! La loi n’est pas respectée dans la plupart des communes de plus de 5000 habitants. D’ailleurs pourquoi ne pas aménager des aires dans des communes plus petites : il y a en général plus de place. Il suffirait de mieux subventionner. Justement, la subvention vient d’être supprimée ! Raison de plus pour les maires pour ne pas respecter la loi ! Au fait quelles sanctions encourent-ils ?
En cas contraire la sanction est immédiate : pétitions, perte d’électeurs… Depuis des siècles, la mentalité n’a pas changé. On ne veut pas des voleurs de poules. Les études sérieuses ont beau prouver qu’à niveau de vie égal, la délinquance est plus faible chez les gens du voyage, rien n’y fait. Et pour cause ! Comment fait-on pour essayer d’être réélu ? On cherche un bouc-émissaire. Le chômeur, par exemple, ça a bien réussi à Reagan. Sarko essaye d’en faire autant avec son référendum. Dresser les gens les uns contre les autres, c’est plus facile que de faire évoluer les mentalités. Alors on fait feu de tout bois : les musulmans, les immigrés et si ça ne suffit pas, on cherche des français pas comme les autres, les gens du voyage ! Et les médias de surenchérir. Avec la force de frappe qu’elles sont capables de développer pour nous faire consommer, elles banalisent le rejet, la haine, il ne faut pas avoir peur de le dire !
Pierre Otchick qui n'a pas fait allusion à sa planète d'origine alors que ça le démengeait !
12:32 | Lien permanent | Commentaires (0)