29/03/2012
Pourquoi pas une constituante avec une moitié élue par tirage au sort ?
Pour démarrer le débat voici le lien avec l'article du Monde et le texte qui avait disparu du blog.
Démocratie I
Laissons la parole à Wikipedia (vous avez évidemment le droit de sauter ces paragraphes).
Le terme démocratie s'oppose historiquement aux systèmes monarchiques ou oligarchiques où le pouvoir est détenu et transmis au sein d'un petit groupe. Dans son sens originel (dans la cité-État d'Athènes du Ve siècle av. J.-C.), la démocratie (du grec ancien δημοκρατία / dēmokratía, « souveraineté du peuple », de δῆμος / dêmos, « peuple » et κράτος / krátos, « pouvoir », « souveraineté ») est le gouvernement de tous (limités aux citoyens).
La monarchie (du grec mono « seul », archein « pouvoir » : « pouvoir non d'un seul, mais en un seul ») est un système politique où l'unité du pouvoir est symbolisée par une seule personne, appelée monarque. Elle n'est ni nécessairement une royauté, ni nécessairement héréditaire : il a toujours existé des monarchies électives, par exemple chez les Gaulois. Selon la définition de Montesquieu, une monarchie se définit par le gouvernement absolu d'un seul, mais ce pouvoir est limité par des lois.
L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie les êtres humains sous tous leurs aspects, à la fois physiques (anatomie, physiologie, pathologie, évolution) et culturels (sociaux, psychologiques, géographiques, etc.). Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences humaines et naturelles. Le terme, anthropologie vient de deux mots grecs, anthrôpos qui signifie être humain et logos qui signifie l'étude.
Pourquoi ai-je introduit le mot anthropologie ? Parce que les habitants de Dzêta-1-4 du Réticule ont rejeté la démocratie et ont instauré un système dont on pourrait traduire le nom par anthropoarchie. Pourquoi ? Parce que le gouvernement du peuple par le peuple est une dictature de la majorité. Bien sûr, cela n’a aucune importance si le choix des fleurs qui orneront le trottoir a été imposé par 51% des habitants, mais pour les sujets importants les dzêtaens pensent que si un consensus ne se dégage pas c’est que le problème n’a pas été étudié à fond. Aussi toute la culture dzêtaenne repose sur la maitrise de la confrontation.
Depuis leur plus jeune âge les enfants apprennent à discuter, à discerner le scientifique du subjectif et, ce qui va plus loin que la simple tolérance, à aimer la contradiction (nos députés devraient en prendre de la graine). Sans cette culture, qui permet d’arriver à un consensus en un temps raisonnable, l’anthropoarchie est impossible. Si les Dzêtaens ont choisi ce mot, c’est pour insister sur le fait que ce n’est pas le peuple qui gouverne mais l’individu, l’être humain. Je traduis volontairement par le mot humain puisque ces E. T. sont plus humains que les terriens. En passant, je tiens à signaler que les dzêtaens classent les hommes non pas entre les bonobos et les dzêtaens mais entre les chimpanzés et les bonobos. Pour eux, malgré l’absence de toute technologie ils estiment, qu’avec leur matriarcat, leur allaitement de cinq ans et leur gestion pacifique des conflits (ils font l’amour et pas la guerre), les bonobos sont plus civilisés que les hommes. No comment !
Pierre Otchick
Cliquer pour la suite : Démocratie II.
Les deux notes sont rassemblées dans Mon Dictionnaire anarchiste.
08:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/03/2012
Télérama Président !
Prohibition IV
Télérama Président !
Vous devez vous dire, « ça y est le pauvre Pierre Otchick, bousillé par son exil sur cette affreuse planète Terre, déraille complètement ! Un journal ne peut pas être président de la république ! » Et une équipe de rédaction alors ? Vous trouvez normal qu’on demande à un président d’être un homme orchestre, de répondre à toutes les questions, dans un monde aussi technique avec une économie mondialisée ! Il parait que les français tiennent à cette élection, alors qu’ils élisent une équipe ! Et moi je vote pour Télérama. Je n’arrête pas d’en dire du bien et cette semaine, je craque : deux fois en deux jours ! – Je crois que je vais demander au moins un abonnement gratuit pour la pub ! - Oui, aujourd’hui je veux vous parler de l’article de Juliette Bénabent
Ecran de fumette sur le joint
Et je vais jouer les Roméo. Je suis tombé amoureux d’elle, raide dingue ! Écoutez : comme d’habitude je voulais vous en faire gouter des extrais. Impossible : il faudrait tout citer :
Tout est bon chez elle, y a rien à jeter,
Sur une île déserte il faudrait l’emporter !
Et quel courage ! Elle dit que 70% des français sont contre la légalisation du cannabis et elle revendique cette légalisation ! Vous avez déjà vu un candidat – à part Eva Joly - aller à contre-courant de l’opinion ? Et d’expliquer le tollé devant tout changement de loi : « Vouloir y toucher, c’est comme allumer la lumière dans un poulailler assoupi : la cacophonie est aussi brutale qu’insupportable. » Il n’y a pas besoin d’habiter Dzêta-1-4 du Réticule pour interpréter. N’importe quel psy débutant vous dirait que c’est un comportement religieux. Dogme intouchable, péché donc punition. Pas de discussion !. Circulation ! Où est la science dans tout ça ?
Allez, comme je résiste à tout sauf à la tentation, je vais quand même vous citer un morceau d’un encart.
L’exemple portugais
(…). Voilà dix ans, le pays a dépénalisé l’usage (mais pas le trafic) de toutes les drogues. Les toxicos ne sont plus des criminels, mais des malades. Depuis, les gouvernements de tout bord ont persévéré, et cette politique porte ses fruits : non seulement la consommation n’a pas explosé, mais la mortalité a reculé, tandis que la prévention et les soins se sont améliorés. (…)
Pierre otchick
Blog du mercredi 28 mars 2012.
Tout Mon Dictionnaire Anarchiste sur :
http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_5.F
08:41 | Lien permanent | Commentaires (2)
27/03/2012
Et si Roosevelt nous donnait l’exemple !
« Nous avons à lutter contre les vieux ennemis de la paix – le business et les monopoles financiers, la spéculation, les banques déchainées […] Ceux-là ont commencé à faire du gouvernement des. États-Unis une simple dépendance de leurs affaires. »
Ces phrases pourraient s’appliquer tout aussi bien à la France d’aujourd’hui. Elles ont été prononcées il y a 76 ans par Franklin Roosevelt. C’est Frédéric Lordon qui les cite dans le Télérama de cette semaine (p 41). Depuis, l’emprise du monde de la finance s’est encore aggravé. Tous les économistes le reconnaissent, mais rien ne change.
En 1996, Denis Robert réunit sept grands magistrats anti-corruption – dont Renaud Van Ruymbeke – pour lancer l'Appel de Genève le 1er octobre pour un espace judiciaire européen. Cet appel fait l'objet d'un livre de Denis Robert 'La justice ou le chaos', paru en 1996 chez Stock. [Depuis ? Rien !] En l’absence de convention de coopération entre les pays, toute procédure est vouée à l’échec. (Wikipedia). Denis Robert le rappelle dans sa dernière chronique sur Télérama et il conclue :
Quand la politique n’est que de la communication, quand les journalistes rivalisent de faiblesses, elle devient pornographique. Les deux activités sont déceptives et laissent un grand vide quand l’écran s’éteint et qu’on retourne bosser. Dans les deux cas, on se fait baiser.
Allez Jean-Luc, montre lui qu’il y a une exception !
Pierre otchick.
Les quatre tomes du Journal d'un E.T. libertin sur :
http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E
11:09 | Lien permanent | Commentaires (2)