04/04/2012
Mélenchon nous, pardon, Mélenchon et le « nous »
Cette campagne est un régal pour les politologues : l’art et la manière de prendre le pouvoir ! La posture, la forme du discours (son contenu est secondaire), le vocabulaire… Par exemple la fréquence du « je ». Dans ce domaine, je mettrais Hollande et Sarkozy à égalité. Je ferai ci, je ferai ça. Vous remarquez que je n’ai pas mis au conditionnel : le ton est celui du futur ! Cette fréquence du « je » ne m’étonne pas de Sarkozy, mais F. Hollande est théoriquement mandaté par un parti qui a un programme. En fait, rien n’oblige le candidat à le suivre !
À l’opposé, ce qui m’a frappé dans les discours de J-L Mélenchon, en particulier dans celui d’hier à Vierzon, c’est justement la fréquence du « nous ». Oh, le « je » n’est pas absent - quand on est trop modeste, on ne se présente pas au poste suprême, n’est-ce pas Eva Joly ? – mais c’est le « nous » qui l’emporte. Et chez Jean-Luc, ce n’est pas une figure de rhétorique. La référence au Front de Gauche est permanente. Il insiste, sans prononcer le mot, sur le fait qu’il est mandaté par ce Front, que ce Front est la partie émergée d’un iceberg constitué de tous les indignés, des mécontents qui veulent changer de politique, qui veulent changer la politique. « Ils peuvent en finir avec moi, ils n’en finiront pas avec vous !... Cette élection, c’est une étape… ». Et d’insister sur la nécessité de prendre notre sort entre nos mains, dans nos quartiers, nos usines… À la Bastille il avait cité Jaurès : « La révolution a rendu le peuple roi dans la cité [ce n’est malheureusement pas tout à fait vrai] mais il reste serf dans l’entreprise ! »
Comment faire pour devenir roi dans l’entreprise ? C’est tout le problème !
Pierre Otchick.
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03/04/2012
Laïcité, vous avez dit laïcité ?
Je vais vous faire un aveu. J’en ai ras-le-bol de ce soi-disant débat sur la laïcité. C’est un magnifique exemple de l’irrationalité des terriens. Comment couper un cheveu en quatre et surtout comment faire passer des dogmes pour des vérités !
Revenons aux sources. J’ai toujours entendu dire que laïc faisait partie du vocabulaire religieux et que cela s’appliquait à tout fidèle qui n’était pas clerc, c’est-à-dire prêtre ou diacre. Vous pouvez vérifier sur Wikipédia ! Ce dernier ajoute aussi qu’au XIXème siècle, les républicains ont inventé le concept de laïcité qui s’oppose au cléricalisme : « prétention des clercs à régir la vie publique d'un État au nom de Dieu ou de croyances religieuses. » Un point, c’est tout. Ce principe est maintenant admis de tous, y compris de nombreux clercs. Un prêtre de la Mission de France m’a même affirmé que cela avait beaucoup apporté à l’Église.
Mais où avez-vous vu que ce principe excluait le port ostentatoire de signes religieux. Encore un dogme qui se répand sans raison, mais de façon sélective : a-t-on jamais interdit une joli fille d’orner ses seins d’un petit crucifix ? Si l’état interdit tout signe religieux, il « régit la vie publique de la Nation au nom d’un athéisme érigé en religion d’état » ! Je suis athée, mais il ne me viendrait pas à l’esprit d’imposer cet athéisme à qui que ce soit. Refuser la main mise de l’Église pour faire la même chose à l’envers me parait typiquement terrien ! Pour moi, de par son origine, la laïcité doit être tolérance. La cohérence serait d’autoriser le port du voile, des turbans et autres barbes typiques, et en tout lieu ! Je vous ai raconté que mes ancêtres adoraient Mère Nature et je m’amuse à continuer à faire comme si. Il y a encore des Dzêtaens qui continuent et qui s’affichent tels quels. Personne ne trouve à y redire même si leur conviction religieuse les amène à pratiquer le naturisme en permanence et partout. Cela n’empêche personne de vivre. Alors, qu’est-ce qu’un pauvre petit voile ? Les terriens ont encore beaucoup de progrès à faire. Le Yéti l’a bien compris mais lui n’a pas été compris. Ses interlocuteurs prônent l’interdiction du voile parce que certaines femmes musulmanes n’ont pas choisi de le porter, mais y sont obligées. Peut-on lutter contre une interdiction –celle de montrer ses cheveux – par une autre interdiction ? La loi n’a jamais fait évoluer les mentalités ! Et c’est par ces dernières qu’il faut commencer !
Pierre Otchick.
Tous les mots importants du dictionnaire revus et redéfinis par un E.T. libertin sur :
http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_5.F
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02/04/2012
Les projets extra-terrestres de nos candidats
En tant qu’E.T. il était normal il était normal que je m’intéresse aux projets de conquête de l’espace de nos candidats. Alors, rigolons un peu.
Cheminade veut occuper la Lune. Très bien. Tout le monde est d’accord et les projets sont déjà bien avancés… sauf en Europe ! Il veut en faire autant pour la planète Mars et même la terraformer en créant une atmosphère respirable. Le plus amusant c’est qu’il est conscient de la difficulté : une petite planète qui n’a pas de champ magnétique ne peut pas retenir son atmosphère, elle est détruite par les rayons cosmiques. Cheminade concède qu’il y a a un problème à résoudre. O.K. comment ? Le seul moyen est de réchauffer le noyau métallique de Mars afin qu’en fondant ses mouvements rétablissent le champ magnétique. C’est hors de portée des terriens et cela le restera probablement toujours. Ça ne nous empêchera pas de vivre sur Mars… sous cloche !
Soyons sérieux ! Mélenchon, dans son meeting à la Réunion, nous dit qu’il y a une autre Terra Incognita dont la conquête permettra de développer sa planification écologique. C’est la mer ! Plutôt que de vous résumer sa thèse, écoutez-le (ou regardez-le, c’est traduit pour les malentendants). A la fin de son discours (49:25 -> 52:50) il s’enthousiasme pour la conquête des océans et au milieu (29:28 -> 32 :30) il montre l’intérêt de la production d’énergie à partir de la différence de température surface/fonds marins et de la houle et de l’intérêt que cela peut représenter pour la France… et pour l’Ile. Mon opinion ? Chapeau ! Le problème, c’est le transport. Un tuyau : les Dzêtaens utilisent cette énergie pour fabriquer de l’hydrogène absorbé par une poudre miracle qui permet un transport compact. Y a qu’à.
Pierre Otchick
Les quatre tomes du Journal d'un E.T. libertin sur :
http://www.libertins.libertaires.sitew.com/#Page_4.E
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