26/10/2013
T’as pas honte ? En petite culotte, c’est indécent !
- Tu trouves que ma culotte est indécente ? Alors, je l’enlève !
Je ne sais pas ce qui m’a pris : j’avais honte mais je l’ai fait quand même ! Tu aurais vu son regard, son expression. Dingue ! Je sentais l’effet que ça lui faisait. Et moi ça me faisait chaud dans le ventre. C’était bon, mais c’était trop ! Je ne pouvais plus supporter ses yeux fixés sur mon minou ! Je me suis jeté dans ses bras, comme ça il ne me regardait plus !
Fidèle lecteur, tu as reconnu une de mes « Coquines ». Aujourd’hui, tu peux les retrouver sur la Toile. Elles sont éditées[1]. Attention ! Moins de seize ans, s’abstenir ! Si tu es choqué, on ouvre le débat ? OK ?
[1] Coquines ou les Mémoires d’un Vilain Petit Canard. Les Éditions du net, 60 pages. Pdf 8,40 €, papier 14 €.
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23/10/2013
Et les CRS continuent à tabasser !
Rien ne bouge soue le soleil. CRS ? maintient de l’ordre ou répression de tout ce qui bouge ? Police au service du citoyen ou du pouvoir ? Air connu ! Il serait temps de dissoudre des corps constitués dont la mentalité est pourrie et entretenue par tous les pouvoirs en place. Je laisse la parole à Attac (merci Fernand Comte).
Jean-Baptiste Eyraud passé à tabac par les CRS: deux côtes cassées, silence radio ?
Ce qui s'est passé samedi après-midi place de la République à Paris est à la fois banal et indigne. Banal parce que la répression contre les mouvements sociaux est devenue une routine quotidienne dans notre pays, sous Manuel Valls comme sous Brice Hortefeux, et en particulier contre les sans logis ou les sans emploi.
Indigne parce que les forces de l'ordre ont dispersé violemment et illégalement un rassemblement déclaré de façon parfaitement légale par le DAL place de la République. Plusieurs mères de famille ont été frappées. Jean-Baptiste Eyraud, le porte parole du DAL, a été roué de coups de pieds alors qu'il s'était assis par terre en attendant de pouvoir sortir de l'encerclement policier auquel les manifestants étaient soumis. Il a eu deux côtes cassées. Pas de dépêche des agences de presse, pas un mot dans la plupart des quotidiens, silence à la radio.
Les CRS et leur hiérarchie présente sur place ce samedi 17 octobre ne pouvaient ignorer qui est Jean-Baptiste Eyraud. Depuis vingt ans il lutte avec le DAL contre l'indifférence et le silence qui entoure le drame des sans logis et des mal logés. Par son activité inlassable et son énergie communicative, il a permis aux sans logis de disposer d'un outil et une voix écoutée et respectée. Il contribue sans trêve à mettre à nu les contradictions entre les discours et les actes des politiciens, prolixes en promesses mais avares en réalisations.
En frappant Jean-Baptiste Eyraud, les forces de l'ordre n'ont pas agi au hasard: cibler une de ces figures les plus connues vise à répandre la peur dans tout le mouvement social. Ce gouvernement est aussi dur avec les démunis qu'il est prévenant envers les grands patrons et banquiers. La Préfecture de Paris et Manuel Valls doivent cesser leurs agissements brutaux et illégaux. Le gouvernement doit appliquer la loi DALO, le droit à l'hébergement, les réquisitions de logement. En s'engageant dans une politique répressive indigne, le gouvernement saccage les principes de solidarité et de justice, seuls à même de faire barrage à la droite extrême.
Attac France, Paris, le 22 octobre 2013
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09/10/2013
Ce que Marx n’a pas compris
Avant de parler de Marx je vais vous dire ce que personnellement je n’ai pas compris. Comment une critique aussi pertinente du capitalisme n’a pas su s’imposer et changer la planète ? Comment, par exemple, son analyse irréfutable des crises inhérentes au système, reconnue même par des économistes de droite – l’un d’eux a même dit qu’on pouvait être marxien sans être marxiste. C’est d’ailleurs mon cas – son analyse donc, n’a pas réussi à déboulonner ce système.
En cherchant une réponse, la première idée qui me vient à l’esprit c’est la manie des terriens soit de jeter le bébé avec l’eau du bain, soit d’idolâtrer le bébé au point de perdre tout sens critique. Il est évident que Marx a dit des conneries – sa dictature du prolétariat en est une belle - et même des horreurs : que « la fin justifie les moyens » me parait la plus terrible. L’Histoire l’a prouvé ! Ce n’est pas une raison de rejeter tout ce qu’il a écrit, et pourtant, c’est ce qui se passe. On assiste à une véritable guerre entre ceux qui jettent le bébé et ceux qui l’idolâtrent. Ces derniers stérilisent le bébé à force, pour reprendre la formule de Florence Dupont[1], « d’avoir servi de dogme pour les suiveurs et d’obstacle pour les chercheurs »
On peut aussi se demander si Marx n’a pas préparé le terrain à ce dogmatisme. Il était plutôt autoritaire et en le lisant on est frappé du mépris qui accompagne sa critique des autres penseurs. Lui seul avait la vérité scientifique (ce qui, de toute façon, ne justifie pas le mépris !) et, par soucis d’efficacité, il était donc nécessaire d’avoir une Internationale centralisée autour de sa pensée.
L’efficacité à court terme est souvent en contradiction avec le long terme et la certitude est la mère de tous les vices. C’est Nassim Nicholas Taleb[2] qui nous le dit. En voulant tout prévoir, tout surprotéger, nous créons en fait de la fragilité.
« On risque de nuire à ces systèmes complexes en les privant de la volatilité, du hasard, du stress. […] Les tensions et les frictions sont nécessaires à la paix et à la vie en société. Sans elles, sans variabilité, tout explose d’un coup. Il faut se méfier des systèmes qui entravent les fluctuations et affichent une fausse stabilité, car ce sont eux qui finissent par connaître les plus retentissantes explosions. Attention aux bombes à retardement : plus l’explosion met de temps à se déclencher, plus les dommages subis par les systèmes économiques et politiques seront sérieux..»
C’est ce que Marx n’a pas compris !
Pierre Otchick.
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