Je fais la grève de la faim

Ça y est, c’est décidé. Je vous avais prévenu et ce n’était pas un poisson d’avril : c’était le 31 mars ! Donc, je pars en guerre contre l’industrie pharmaceutique. Chacun a les moulins à vent qu’il peut ! Moi, ce sont les labos qui font la pluie et le beau temps en matière de santé. Qui en fait, nous bousillent la santé et creusent le déficit de la sécu. Et, comme Don Quichotte, je pars en guerre tout seul. Ça tombe bien, depuis que les Dzêtaens m’ont parachuté sur cette maudite Terre – maudite et bien aimée quand même - je n’ai jamais eu autant de mal à digérer. Vous allez me dire « C’est Marine devant Jean-Luc que tu ne digères pas ! » D’accord, je vais en parler à mon psy. En attendant, plutôt que de chercher ce que je dois supprimer pour ne pas être malade, je supprime tout !

   Comme je ne suis pas complètement fou (à moitié seulement) j’ai cherché un médecin pour m’accompagner. Premier forum : je cherche de la docu sur le jeûne, des gens qui l’ont pratiqué et des médecins qui les ont accompagnés. Je me suis fait jeter : interdit de donner l’adresse d’un médecin ou d’un hôpital. Je m’attendais à ce qu’ils me demandent de supprimer ma dernière phrase… Non : suppression du message ! Je consulte un premier médecin : « Je ne pratique pas les médecines parallèles. » Pour moi, le jeune c’est de l’hygiène. L’hygiène, c’est de la médecine parallèle ? Et mon cul, c’est du poulet ?

Une petite recherche… Le Dr Shelton[1] affirme que le jeûne a commencé en 1822 avec le Dr Jennings. Depuis, j’ai l’impression que seuls les naturistes prônent le jeûne. Tous les travaux scientifiques sur la question sont superbement ignorés. Je vous avais dit que les terriens avaient un comportement religieux et non scientifique. Les médecins et les laborantins sont les prêtres de cette nouvelle religion…  À suivre !

Pierre Otchick.

 

 

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[1] Le jeûne, éd Le courrier du Livre, 1970, 158 p, 20 €. Page 13.

 

Et si le vote bleu-Marine était un vote contre l’Europe ?

J’avoue que je suis quand même déçu des résultats. C’est vrai que Jean-Luc a fait le score à deux chiffres qui était impensable il n’y a pas si longtemps, mais sa belle envolée s’est stoppée dans la dernière semaine. Il parait même que sa percée est surtout visible chez les cadres moyens et les intellectuels ! Et pas tellement dans les milieux populaires ! Là, le grand vainqueur, c’est Marine. Ne me dites pas que près d’un électeur sur cinq est raciste. C’est vrai que l’électorat du FN a été influencé par la campagne islamophobe de Marine, Guéant et Sarko qui a créé une véritable crainte. Mais cela ne me parait pas le plus grave. Le vrai moteur de ce vote est la situation sociale aggravée, la crise qui s’installe dans l’austérité et le sentiment parfaitement justifié que le pouvoir n’est plus en France. Le repli identitaire se double d’un repli franco-français. Non à  l’euro, non à la mondialisation, non à l’Europe. Et comment les en blâmer ?

Ils ont bien conscience que c’est la main mise de la finance sur l’économie qui est cause de tout cela, mais comment leur faire comprendre qu’une autre mondialisation était possible, qu’une autre Europe est encore possible, que leur colère est justifiée mais que Marine ne peut que livrer une France rabougrie  aux mains des capitalistes… français et autres. Y a du pain sur la planche !

Pierre Otchick.

 

Les jeux sont faits

Je vais vous faire un aveu. Je n’étais pas d’accord à 100 % avec Jean-Luc. Il est un peu trop Jacobin (trop centraliste) pour moi, mais je n’allais pas cracher dans la soupe et casser cette magnifique mobilisation. D’autant plus que « L’humain d’abord » est un excellent programme. J’ai donc voté Mélenchon. Mais le miracle n’a pas eu lieu. Normal, en tant que matérialiste, je ne crois pas aux miracles, mais uniquement en l’homme, envers et contre tout, et en sa capacité d’évolution.

Les résultats du FdG prouvent que le train est en marche. C’est pas le moment de débander. Regardez le Grand Prix de Bahreïn. En juin je vous avais invités à signer une pétition auprès de Red Bull ; j’ai crié victoire trop tôt : ça n’a pas suffit. Les organisateurs ont continué. Ils ont même interdit aux participants tout commentaire sur la situation intérieure. Quand du fric est en jeu, que vaut la liberté d’expression ?  Les jeux du cirque continuent. Vous voyez, on ne peut pas se relâcher. Il faut continuer la pression. Bon courage !

Pierre Otchick.